Par guirlande - 07-08-2009 13:29:21 - 1 commentaire
Lors de mes entraînements, lesquels reprennent leur rythme de croisière, je fais comme beaucoup d’entre nous, je pense : je laisse mon esprit vagabonder au gré de ses humeurs.
Si le cerveau est un muscle, autant qu’il participe aussi à l’effort commun.
En ces jours de chaleur (ceci doit sans doute expliquer cela) je me posais des questions au sujet du bonheur.
LE BONHEUR
Un terme utilisé à outrance et dont il existe autant de définitions que de personnalités.
A partir de quand est on heureux ?
Qu’est ce qu’être heureux ?
Suis-je heureux ?
Que puis-je faire pour rendre l’autre heureux ?
Ce que je vis à l’instant fait il partie du bonheur ou alors ce sera le moment où j’aurais terminé l’entraînement ?
….
Quand je le disais qu’il faisait chaud pour l’instant dans ma Belgique.
Pourquoi à certains moments alors que l’on a tout on ne se sent pas heureux ? A contrario, pourquoi certaines personnes qui n’ont rien irradient de bonheur ?
Loin de moi l’idée de faire une thèse sur le sujet car je n’ai moi-même pas encore trouvé les réponses ME concernant à ces questions…alors de là à parler des autres.
Est-il utile de courir sa vie durant après le bonheur au risque de ne jamais le toucher ? Et quand bien même on le touche un jour, n’existera-t-il pas un grand vide derrière d’une quête achevée? Quand on a le bonheur chez soi, pourquoi pense t'on ou espère en trouver un meilleur ailleurs?
Une seule chose est sure à mes yeux, c’est que quand je rentre à la maison et que je vois le sourire de mon épouse et ma chère fille accourir en criant « papa », je sais qu’au minimum je vis des instants de bonheur et ces instants là je ne les échangerai contre aucun autre bonheur.
Par guirlande - 07-07-2009 11:26:12 - Aucun commentaire
Bon ben voila, la chaleur de ce samedi et le fait d’avoir mis pied à terre après environ 3500 mètres m’ont fait prendre conscience de certaines choses.
La première est que l’acrho est pour l’instant plus une contrainte qu’un amusement. La seconde est que j’adore toujours autant courir mais d’une autre manière. Je crois que je me suis prouvé à moi-même ce que je valais et je n’arrive plus à me faire mal pour quelques secondes. C’est que ça n’est pas dans mon tempérament.
Ensuite, un repas de famille dimanche m’a fait entrevoir une possibilité de m’attaquer à ma bête noire, mon poids. Je devrais demander certains conseils avant que je puisse ressembler à une feuille à cigarettes mais j’y reviendrai plus tard.
Je vais encore prendre du repos 1 semaine ou deux car il n’y a pas d’urgence et puis ensuite je me mettrais sérieusement à la préparation de mes 3 objectifs pour 2010. Le premier sera de me stabiliser à une dizaine de kilos de moins. Les 2e et 3e seront précisés en fonction du premier mais devraient furieusement ressembler à la saison de Louis fine cette année.
Entre-temps, il semble de plus en plus acquis que je remettrai les pieds à Millau le 26 septembre, d’abord pour accompagner le Gamin sur son premier marathon (attention aux coups de pieds au derrière Gamin) et puis selon les désiderata des autres personnes présentes, j’ai très envie de continuer avec l’aller retour de St Affrique.
Par guirlande - 16-06-2009 09:19:57 - 2 commentaires
Pour ceux qui n'auraient pas suivi, j'ai mis "pied à terre" samedi lors de la très belle course d'Ogy.
Déjà dans le premier tour fait, dans le but d'accumuler les km, on tournait à du 6'15" et je dépassais les 150 puls.
Suis parti en course en antépénultième position pour passer le premier km en 6'43" avec des puls au dessus des 145.
Ensuite au troisième kilomètre, l'estomac a fait lâcher la tête (qui n'en demandait pas tant) et le peu de jambes disponibles.
Bye bye l'idée donc de boucler les 40 courses de notre challenge préféré, la 18e ayant été fatale.
Je tiens toutefois à préciser que cet objectif était plus une manière de me motiver dans cette année décidément de trasition qu'un objectif majeur.
Hier je suis ressorti dans le but d'aligner une quinzaine de km et même topo après 3 km, pied à terre.
Pour l'avoir vécu, je sais que ce n'est pas un souci de motivation mais souffrir à plus de 6'30"/km avec de suite 145 puls ce n'est pas pour moi cette année. La motivation est bel et bien revenue en ce mois de juin mais le corps semble encore avoir quelques ratés. Vraiment pas grave dans l'absolu.
D'aucun en tireront des conclusions mais cela va me libérer certains we cruciaux du mois de septembre ;-))).
Par ailleurs, il sera encore tant après cela de vraiment relancer la mécanique en prévision des défis 2010 qui se précisent dans ma petite caboche.
Voila quelques news du canidé.
Par guirlande - 28-10-2008 10:03:36 - 9 commentaires
Tu n'étais pas vraiment passionné par ce sport de fou que je pratiquais mais chaque mardi tu scrutais mes résultats dans le journal.
Si je finissais 150e sur 400, tu me félicitais comme si j'avais gagné une course. Avec toi, je me sentais un coureur d'exception. Il m'arrivait même d'être fâché sur moi-même d'avoir fait une course cool car la seule chose que tu voyais alors était que j'étais dans les derniers.
Malgré le fait que tu disais, à juste titre, qu'il fallait être fou, je sais que tu étais fier que j'aie réussi à boucler les 100 km de Millau. C'est au retour de ce périple que, heureux de nous revoir mais surtout heureux de revoir ton Jésus, nous avons pris notre dernier repas ensemble.
Tu m'as appris à apprécier le bon vin. Tu as été pour moi durant ces plus de 14 ans, les yeux du père qui pour moi s'étaient fermés depuis 21 ans. Tu m'as donné la main de ta fille chérie et ensemble nous t'avons offert ta petite-fille, ton Jésus. Elle ne connaîtra malheureusement pas l'être merveilleux que tu étais, le grand-père génial que tu aurais été.
Je ne veux pas te déifier, tu n'en as pas besoin aux yeux des gens qui ont eu le bonheur de connaître ta sincérité, ta bonté...mais aussi parfois ton franc-parler. Je veux simplement te rendre hommage et exorciser mon chagrin. Six jours depuis que tu es délivré de ce corps qui te rongeait, une éternité, un vide. Dieu qu'il va être difficile de s'en relever.
Merci pour tout Marcel et bois un bon verre avec mon papa...
Par guirlande - 02-07-2008 08:55:58 - 7 commentaires
Plusieurs fois déjà, des non adeptes de notre folie me posent la question qui tue: mais pourquoi tu cours?
Et à chaque fois, c'est le même blanc dans mes paroles, le même blanc qui m'énerve.
La course à pieds ça ne s'explique pas, ça se vit et ce, quel que soit le niveau.
Je me rends toutefois compte que ma non réponse peut paraitre pour un manque d'arguments.
Comment expliquer l'inexplicable, comment faire ressentir ce qu'il faut sentir, comment donner goût à un sport qui si on le regarde froidement est l'un des moins gai qui existe. Il n'y a en effet pas de ballon, pas de troisième mi temps, pas d'esprit d'équipe (au niveau de la perf en tout cas). La course à pieds c'est souffrir, souffrir et encore souffrir. Comment expliquer que lorsqu'on est au bord de l'agonie au bout d'une course on est heureux simplement? Comment expliquer qu'on va se taper 100 bornes dans l'Aveyron en courant pour son plaisir?
Si vous avez des réponses à ces questions existentielles, je suis preneur.
Par guirlande - 15-04-2008 12:48:22 - 2 commentaires
J-5 et la pression est déjà montée de deux trois crans.
Comme me l'a rappelé JM Dame au hasard d'une discussion dans le train, la pression, je me la mets moi même, moi modeste anonyme des pelotons mais toujours est il qu'après un bon travail à l'entraînement, souvent dans des conditions météo détestables, on souhaite être récompensé de ses efforts.
C'est aussi sans compter sur les heures hors vie de famille et pour lesquelles, un, à mon niveau, bon résultat serait une récompense des efforts consentis par mon épouse.
Le sort en est maintenant jeté. Bien s'hydrater, bien s'alimenter, bien se reposer pour optimiser ces heures passées à avaler du bitume.
Tous les plans du monde, tous les entraîneurs du monde, toutes les sensations du monde, tous les.... ne garantiront jamais une perf à quel niveau que ce soit. C'est ça la glorieuse incertitude du sport.
C'est aussi cette glorieuse incertitude du sport qui génère la pression avant un objectif pour lequel on s'est tant préparé.
Et si je m'alimente mal, et si, malgré tous les indicateurs, je suis hors rythme, et si, et si, et si,....
Concrètement, après l'immense satisfaction de mon premier marathon le 13 octobre dernier en 4h01'14", j'ai peur de celui-ci pour différentes raisons.
Ainsi que le disait JL Debaisieux, sommité de nos pelotons en la matière, c'est à partir du deuxième que cela devient amusant car on commence à prendre des risques.
Et en effet, car lors du premier, si on se fixe bien sûr des idées de temps, le premier objectif est de finir.
Cela reste un objectif ici mais objectif non suffisant à dire qu'Anvers aura été une satisfaction.
Avec un tel temps pour un premier marathon, l'objectif du second est fort logiquement de descendre sous les 4h (objectif considéré comme irréaliste avant Beloeil en octobre).
L'entraînement aidant, j'en suis venu à me dire qu'un objectif irréaliste serait les 11km/h (5'27" 3h50) et ça me semblait une progression suffisamment importante que pour ne pas en bouger.
Depuis plusieurs semaines toutefois, je m'interroge sur l'éventualité de suivre les 3h45. Le semi de Velaines il y a 10 jours m'a conforté dans cette idée.
Si les entraînements m'ont confirmé que j'avais la valeur intrinsèque de ce temps, je ne suis pas convaincu d'avoir la résistance nécessaire. Je ne suis pas convaincu de ma réaction si je ne sais plus suivre. Je ne suis pas convaincu de ne pas me prendre une baffe (sans parler du mur avec qui personne n'a envie de faire connaissance). Un de mes objectifs de ces derniers mois, à savoir la régularité est en passe d'être rencontré mais,....
J'espère donc (un peu à la manière de Beloeil) suivre les 3h45 jusqu'au 30e au moins et puis survivre, le plus loin et le plus rapidement possible.
Pour se faire, je crois que je vais adopter mon alimentation d'il y a deux semaines à savoir ravito tous les 5 km.
J'espère ici aussi pouvoir gérer ma course et éventuellement ralentir si je constate que les puls décollent trop (tôt).
Les 3h45 me semblent encore et toujours irréalistes. Je serai aux anges si je pouvais descendre sous les 3h50', ce qui ferait plus de 15"/km de gain.
Les jambes seront bien, la condition sera au top, il restera à gérer l'alimentation et la tête. Je suis impatient.
Par guirlande - 03-04-2008 11:40:32 - 2 commentaires
Je m’en viens vous parler d’une gars…. Le reconnaîtrez-vous ? Rien n’est moins sûr….
Un gars qui a les pieds sur terre, c’est le moins qu’on puisse dire ! Chaque jour, il travaille d’arrache-pied, on peut dire qu’il fait des pieds et des mains pour vendre ses biens, mais au quotidien, le connaître, c’est l’pied ! Ce post, c’est un p’tit pied de nez que je lui fais… Un defi il m’a lancé, et je prends mon pied à le relever ! Je n’aime pas être au pied du mur, alors entre deux cuillères pour remettre sur pied ma fille, je viens dépeindre son portrait… Il a bon pied bon œil, c’est rien de le dire, je sais que si je perds pied, il sera là pour m’oter une bonne épine du pied.
J’espère ne couper l’herbe sous le pied de personne en faisant ce post hommage… Pas le genre de gars à marcher sur les pieds des autres pour y arriver.
En même temps je ne pouvais faire le pied de grue devant mon PC et ne rien faire pour lui….
J’attends de pied ferme sa réaction à cela… Avec lui vous saurez toujours sur quel pied danser, il ne s’enquiquine pas de fioritures, et dit franchement ce qu’il pense ! Pas le style à vous toiser des pieds à la tête, il vous accepte tel que vous êtes. Quand il a quelque chose en tête, il ferait des pieds et des mains pour l’obtenir. Attention toutefois, si il s’est levé du pied gauche… Mieux vaut ne pas croiser son chemin.
Ses proches disent (euh ben oui, j’en sais rien mais il faut bien que j’alimente…lol) qu’il n’a pas les deux pieds dans le même sabots… Contrairement à moi, qui n’en rate pas une pour mettre les pieds dans le plat.
Un défi ? Un souci ? Pas d’inquiétude, il est paré pour tout relever au pied levé ! Peut-être même que si il peut, il se fera un plaisir de mettre le pied à l’étrier si l’un de ses proches a besoin d’un coup de pouce pour sa carrière. Mais il faudra avoir le pied marin pour embarquer avec lui, et vogue la galère advienne que pourra !
Que les gens qui donnent toujours l’impression d’avoir un pied dans la tombe sans raison, passent leur chemin, bien !
Faudrait être bête comme ses pieds pour passer à côté de lui sans s’arrêter. Et même si je m’y prends comme un pied pour lui rendre hommage, même si je perds pied dans toutes ses expressions à relier… J’invite tous les lecteurs à chevaucher avec lui, sans jamais poser pied à terre continuer encore et toujours, le pied au plancher pour profiter de chaque instant.
J’espère que je ne serais pas mis à pied pour ce post… Tout n’est pas à prendre au pied de la lettre… Il n’y a bien que six pieds sous terre que j’arrêterai de délirer. Sans pour autant te mettre sur un pied d’estale, mon cher…. (oups j’ai failli revéler son nom…), mais sans toi on va sécher sur pied (s’ennuyer, je connaissais pas, tiens !). Profites-en pour lever un peu le pied, un peu de repos n’est pas nuisible !
En tout cas j’ai pris mon pied à t’écrire tout ça… Ne crois pas non plus que je te fais du pied… Je laisse cela à qui de droit !! D’ailleurs, il faudra que tu me racontes un jour comment tu as trouvé chaussure à ton pied…